La mine d’uranium Dasa sera dotée d’une centrale électrique hybride d’ici 2023
La compagnie minière Global Atomic poursuit ses ambitions dans la construction de la future mine d’uranium Dasa au sud d’Arlit. Les travaux de construction ont démarré, il y a quelques mois et l’entreprise canadienne vient de confier la sécurisation de l’alimentation énergétique de la future mine à l’américain Enernet Global.
Global Atomic avance à grands pas dans la production de l’uranium Dasa au Niger.
Actuellement en phase de construction de la future mine qui a démarré il y a quelques mois au sud d’Arlit, le groupe canadien pense à l’alimentation énergétique du joyau.
Pour cela, Global Atomic a confié à l’américain Enernet Global la mission de développer une solution électrique hydride.
L’américain, l’un des leaders au monde en matière de développement minier à faible émission de gaz à effet de serre mettra donc sur pied d’ici 2023, une centrale dotée d’un système de stockage d’énergie par batterie de 15 MWh. Ce qui lui permettra de fournir 16 MW d’énergie solaire.
Enernet Global ambitionne aussi de mettre sur pied une centrale diesel de secours d’une capacité de 16 MW. Ce qui permettra à la future mine Dasa de tourner à 35% en ressources énergétiques renouvelables.
Ce plan hybride permettra à cette future mine d’émettre moins de gaz. On parle de 27.000 tonnes d’émissions annuelles de carbone de moins.
« Nous nous sommes engagés à faire de Dasa le plus grand et le plus riche producteur d’uranium d’Afrique,» a commenté Stephen Roman, PDG de Global Atomic.
Selon les termes de l’accord, Enernet qui a déjà entamé une étude d’ingénierie préliminaire se chargera de l’entretien de la centrale une fois construite.
Le capital nécessaire pour la construction de cette mine est de 207,6 millions de dollars que Global Atomic compte récupérer au bout de trois ans de production. La future mine dont l’exploitation débutera en mai 2023 a une durée de vie de 12 ans. Son exploitation permettra de produire annuellement 4,8 millions de livres d’uranium en moyenne sur les 7 premières années. Une bonne affaire aussi pour le Niger avec ce regain mondial d’intérêt pour le nucléaire.
Abdoulaye Ali agendaniamey.com